Mali
Faits marquants
Dangers couverts par l'anticipation
Sécheresse | Inondations
Personnes touchées par l'anticipation
Start Network 2016 : 54,842
Partenaires d'anticipation dans le pays
Croix-Rouge malienne | FAO | FICR | Croix-Rouge néerlandaise | Croix-Rouge danoise.
Indice de risque d'information (2022)
Risque et exposition : 7,3
Vulnérabilité : 7,1
Manque de capacité d'adaptation : 6,6
Total : 7,0 (très élevé)
Rang : 11
Photo : IFRC
Profil du pays
Le Mali est un pays enclavé à faible revenu, au climat chaud et désertique, mais avec une grande variabilité entre les périodes sèches et humides. Le Mali est le huitième plus grand pays d'Afrique en termes de superficie. Huitième plus grand pays d'Afrique par sa superficie, il est régulièrement confronté à des catastrophes telles que les inondations, les sécheresses, les épidémies, les épizooties, les vents violents et les invasions acridiennes. Depuis 2012, les conflits ont aggravé l'instabilité.
Les aléas et les conflits sont les principaux moteurs des crises humanitaires au Mali. Parmi ceux-ci, les inondations et les sécheresses sont les principaux aléas, se produisant sur une base annuelle et posant un risque significatif, en particulier dans la région du sud.
Le Mali est l'un des pays les plus exposés au risque de sécheresse, et cet aléa - ainsi que les chaleurs extrêmes - affecte le plus grand nombre de personnes dans le pays, tout en augmentant la pression sur des ressources en eau inégalement réparties. Les sécheresses ont souvent des effets durables et peuvent entraîner une grave insécurité alimentaire, la perte de bétail et une pénurie d'eau.
Les inondations se produisent principalement le long des fleuves Niger et Sénégal et de leurs affluents, surtout entre septembre et novembre. Les inondations fluviales et urbaines causent un grand nombre de décès au Mali, ainsi que des dommages considérables aux habitations, aux systèmes de transport et aux infrastructures de santé et d'éducation. Par exemple, en 2018, les inondations ont touché 137 000 personnes, entraînant des décès et la perte de bétail et de récoltes, tout en détruisant des maisons et des puits.
L'agriculture et l'élevage représentent 45 % du produit intérieur brut du pays et 80 % de l'emploi, ce qui en fait les secteurs les plus importants pour les moyens de subsistance de la population. Ce sont également les secteurs les plus touchés par les catastrophes naturelles et les conflits, avec des effets particulièrement néfastes sur la sécurité alimentaire et la nutrition des populations.
De nombreux risques naturels devraient voir leur fréquence et leur gravité augmenter en raison du changement climatique. Il en résultera des impacts encore plus importants, par exemple en ce qui concerne la sécheresse, les inondations, les vents violents et les feux de brousse, tandis que la variabilité accrue des régimes pluviométriques saisonniers entraînera une plus grande incertitude pour les agriculteurs et les systèmes agricoles.
Projets
Financement basé sur les prévisions au Mali
Depuis 2017, la Red Cross du Mali a travaillé avec le soutien de la RC de Belgique, de la RC des Pays-Bas, de la RC du Danemark, du 510, de la FICR et du Centre climatique pour développer un PAE pour les inondations. Un deuxième aléa est maintenant en cours d'identification et un PAE sera éventuellement développé.
En 2016, le Mali START Network a fourni des fonds à Catholic Relief Services et Action précoces pour créer ou renforcer les systèmes d'alerte précoce communautaires et réduire les impacts en prévision des inondations le long du fleuve Niger (alerte 117).
